Le continent d'Eileen est organisé de façon féodale. La féodalité c'est un système d'autorité qui forme une « pyramide ». En bas de cette pyramide, il y a les moins puissants, mais les plus importants pour la vie du royaume : les habitants. Puis au-dessus, les premiers à avoir un titre et des droits différents : les chevaliers. Puis encore au niveau supérieur, les nobles et les seigneurs vassaux qui eux-mêmes peuvent être répartis sur différents niveaux, selon l'importance de leurs familles. Et bien évidemment, tout en haut de cette pyramide se trouve le Roi. Donc le roi gère des gouverneurs, ou suzerains, qui eux-mêmes gèrent des chevaliers. Contrairement à ce que l'on croit, bien que ces derniers soient tous aussi fier et arrogant que les nobles, ils n'ont aucune autorité sur les habitants.

À Eileen, cette pyramide se constitue donc de quatre niveaux : les rois, les gouverneurs, les vassaux et les simples habitants. Les Chevaliers étant au même niveau que les vassaux. La religion n'est pas intégrée à ce système et donc les ordres religieux n'y apparaissent pas. Chaque groupe de personnes dépend d'un autre et vice-versa. Les habitants ont besoin des seigneurs et chevaliers pour les protéger. Mais ces derniers ont besoin des habitants ou plus précisément des taxes qu'ils leurs versent. Ces seigneurs donnent également une taxe à la couronne, ce qui leur donne quelques avantages. Ainsi, tout est lié.

La monnaie est la pièce d'or , la pièce d'argent et de bronze. Quarante pièces de bronze vaut une pièce d'argent, et vingts pièces d'argent équivaut à une pièce d'or. Elles sont appeler couramment « les soleils », « les lunes » et « les étoiles ». Il n'est donc par rare d'entendre des personnes utiliser des noms d'astres, en parlant d'économie.

Le travail est accessible à partir de 16 ans. En dessous de cet âge, la loi considère que les enfants aident leurs parents dans la maisonnée. Ils peuvent ensuite, être payé ou simplement avoir leur propre source d'argent. Chaque travailleur ou famille de travailleurs, donne des taxes. Tous les trimestres un collecteur d'impôts passe.

Cet impôt comprend celui du droit de propriété, celui d'avoir une protection et le « salaire » des seigneurs. Cela s'élève à 10% d'un revenu mensuel. Par exemple si un artisan gagne 100 soleils (ou pièce d'or) par mois, tous les trois mois il devra donner 10 soleils. Les seigneurs aussi payent des taxes pour la couronne. Qui regroupe les mêmes droits que les habitants plus celui de pouvoir gouverner des terres. L'impôt est de 13% voir 15 % pour les nobles.

Bien qu'il y ait des différences admises entre les enfants nobles et les enfants des habitants, ils partagent pourtant quelques points communs dans leur éducation. Les jeunes seigneurs et dame, apprennent à lire, à écrire et à compter par des professeurs personnel. Puis avec l'âge, se tourner vers des activités qui sont spécifiques à leur rang : la politique, l'économie et l'escrime pour les garçons. La philosophie et la broderie pour les filles. L'équitation est disponible aux deux sexes. Il se peut que certaines filles préfèrent les activités des garçons et sont toujours entraînés à pars des garçons.

Les autres enfants apprennent aussi à lire, écrire et compter dans des écoles. Tous les enfants jusqu'à leur 7 ans, ont les mêmes « cours ». Si au sein du peuple, les enfants apprennent la vie en aidant leur parent après les sept premières années, pour les nobles c'est différent. A 10, ils peuvent choisir trois « voies » : militaire, politique ou religieuse. Les premiers garçons et les premières filles, sont obligatoirement poussé vers la politique étant les héritiers directs. Depuis un peu plus d'un siècle, une loi autorise les filles à avoir une carrière militaire, dans le cas où elles sont la deuxième fille ou plus.

Il y a longtemps, la femme était très respectée, elle représentait les déesses sous forme humaine. Elles ont longtemps été majoritaire dans les hauts postes des ordres religieux et les épouses des seigneurs avait autant de pouvoir militaire que leur mari. Mais cette idée utopique qui les protégeaient, voir les couvaient, au fil du temps s'est transformé pour devenir une forme de sexiste et de vision de faiblesse.

La femme est tout aussi protégé aujourd'hui. Leur biologie est très surveillée (suivie des menstruations les premières années pour s'assurer que tout va bien, travail interdit les trois derniers mois de grossesse, et même suivie médicale à partir de la ménopause), mais surtout leur « intégrité » aussi bien physique que moral. On les considère plus sensible que les hommes et donc plus sujettes à l'émotivité et les sauts d'humeur, mais aussi plus facile à impressionner et donc traumatiser leur esprit.

Les femmes nobles, si elles ont droit d'avoir des cours en commun avec les hommes, elles seront toujours entraînées à part, pour ne pas subir la pression masculine. Bien qu'elles n'aient plus le droit de mener une armée, les épouses gèrent tout un fief lors de l'absence de leur mari et autant d'autorité qu'eux. C'est elles qui ont aussi le dernier mot sur l'éducation et le mariage de ses enfants. On raconte même que les filles nobles ont une espèce de droit sur le choix de leur futur mari, de peur que le choc soit si fort qu'elle en fasse des malaises ou ne puisse plus enfanter. La majorité des mariages arrangés des nobles se fait toujours par une rencontre entre les deux potentiels fiancés. Si ces elles qui décident d'une grande partie de la vie de leur enfant, le prénom est toujours choisi par le père.

Au sein des habitants, on leur favorisera des savoir-faire plus intellectuel, certain métier, comme ceux du bâtiment, minier ou d'exploitation leur sont totalement interdis. Au sein des familles de propriétaires, il y a autant de mariages d'arrangés que chez les nobles. Comme c'est les exploitants qui possèdent les ressources et non les nobles, beaucoup de familles d'exploitants sont aussi riches et influentes que les familles nobles. Beaucoup tentent de marier leur enfants à d'autres propriétaires pour agrandir leur terre et leur richesse. Les filles de ces familles sont régulièrement prisée par les nobles qui y voient aussi un véritable bénéfice. Il est donc courant qu'un noble se marie à un membre d'une famille propriétaire. Une habitude qui permet aux filles de presque totalement choisir leur mari.

La politique et la religion sont naturellement accessible pour une femme ayant une place dans chacune de ces activités. Mais une carrière militaire était encore impossible il y a 150 ans. Cette tendance à les voir faible ancre dans l'esprit que si trop de femmes deviennent militaires alors il y aura plus de naissance et cela sera la décadence. Bien qu'elles commencent à faire leur place, aucun haut rang ne leur est accessible.

À Eileen, on appel les enfants non légitimes, des bâtards. Tout le monde peut en avoir, noble comme simple habitants. Ce sont des enfants qui ont un parent marié qui est allé voir ailleurs. Ainsi tout enfant né d'une aventure, d'une simple nuit ou au sein d'un couple en union libre, est un enfant comme les autres. Ils sont pris en charge par l'un des deux parents ou par les deux s'ils vivent ensemble. À partir du moment où une personne mariée fait un enfant avec une autre personne que son époux ou son épouse, cela sera un bâtard.

Ils sont forcément mal vu, car ils incarnent un serment brisé. Le vœux de fidélité est très important dans le mariage, et l'idée même qu'il ne soit pas respecté est un déshonneur, mais aussi c'est être rejeté par les déesses. Pourtant, le parent qui à trahie son vœux se doit de s'occuper de cet enfant en guise de leçon, et en signe de faiblesse. Bien sûre, ces enfants-là on aucun droit sur l'héritage de la famille, ils peuvent accéder à n'importe quel travail en dehors de la politique, bien sûre. Chez les nobles, il peut être rendu légitime par décret royal, signé par le roi.

Au sein de la société, il est accepté que cela est moins grave de la part d'une femme. En dehors de la démarche d'aller voir un autre homme, on considère qu'une femme ne contrôle pas sa fertilité, sa capacité à enfanter est tout le temps actif. Alors qu'un homme lui est censé contrôler cette capacité à procréer. Un bâtard est donc bien plus mal accepté quand il vient d'un homme que d'une femme.