Rosan, c'était la toute première que je venais dans cet ancien royaume. J'avais toujours vécu à Loxy, même si j'avais voyager à travers la région royale, je n'avais jamais quitter cette celle-ci. Cela avait été pourtant du changement quand je suis passer de Golfalois -enfin sa périphérie, on ne vivait pas au sien même de la ville- à Domitia. Ma ville natale avait une verdure prononcée, avec un vent salé tout au long de l'année. Un temps côtier, qui parfois m'agaçais grandement. Étant frileuse -sûrement par ce que mon élément et le feu- les hiver bien froid et la pluie très courante part chez nous, usait mon moral. Alors que la capital avec un temps bien plus clément. Aucune neige l'hiver, un temps plus doux, mais tout aussi humide. J'ai aimer cette chaleur dès mon premier jour dans la capital.

C'est naturellement à Rosan que j'ai pensé quand j'ai décider de quitter la ville, ni le roi ni Edward n'allait me chercher là bas. Et puis c'était la région la plus chaude avec Aestus, je voulais voir ce désert que partageais ces terres.  J'étais passer en premier par Elisif, où le bleu si typique de la ville était superbe, une couleur digne des rois. Mais Nobleval était la plus grande ville de Rosan et ma curiosité m'a pousser jusqu'à cette ville, où le désert s'y étendait par sont flanc Est. La chaleur, même oppressante pour le commun des mortels était pour moi des plus vivifiante.

J'avais heureusement l'habitude des grande ville, cela faisait vingt ans que je vivais à Domitia. Mais j'avais toujours cette sensation d’oppression et les petites villes étaient plus agréable pour moi. Nobleval était certes plus petite que la capitale, mais très grande, bien plus qu'Elisif. Sur le chemin j'avais dût adapter ma tenue qui était trop recouvrante pour le temps de Rosan. Je n'étais pas à l'aise avec tout ce qui était trop.....féminin, trop prêt du corps, mais j'étais plus à l'aise en robe longue, à corsage, qu'avec une plus épaisse et à manche. Profitant que cela soit le jours du marché, je parcourus les étales, dans l'espoir de trouver des plantes de la région et du tissus.

J'avançais d'un pas léger entre les étables, mes yeux voyageait sur celle-ci, regardant, observant. Je m'arrêtais devant les étales qui attiraient mon attention, sans forcément acheter.  J'admets que sur certaines choses, je suis dépensières, comme les douceurs et les bijoux. Quand mon estomac appréciait ou mes yeux, c'était dure pour moi de résister. Heureusement j'avais une double sacoche sur mon cheval – qui se reposait à l'auberge ou je séjournais- et avec la transmutation de matière je pouvais miniaturiser les objets que j'achetais, cela prenait beaucoup moins de place. Comme quoi un mage a aussi des avantages.
Je me stoppa sur devant une étale de tissus. Tous plus ou moins léger, cela devait être des fabrication de la région, ou même d'Aestus.Et l'hiver ? Venez pas me dire que même durant l'hiver il faisait aussi chaud non ? Pris un testeur entre mes mains – un morceau de tissu pris sur les rouleaux, d'une longueur définie, pour que le client puisse juger le tissu- il était doux, et ne collait pas à la peau. D'un rose saumon claire, ce n'était pas le genre de couleur j'avais l'habitude de porté, j'étais plus dans le rouge, le noir et le pourpre, je ne portais pas le surnom de Corneille pour rien. J'enroula le testeur autour de ma taille, pour voir ce que cela rendait avec le gris de ma robe bustier. Je pouvais peut-être utiliser le tissu pour faire des voilages sur la partie jupe de la robe, voir de la petite dentelle sur le bord du bustier.

Alors que je demandais le prix du mettre du tissu au marchand, un groupe d'enfant me passa dans les jambes, pour rejoindre rejoindre une femme. Une noble d'après ce que je pouvais voir, surtout de sa tenue. Et une mage, à ne point en douter, je sentais sa magie d'ici.  De l'immense fontaine au centre de la place, se leva une brume épaisse, digne d'un automne à Golfalois. Géniale, de l'eau froide manquait plus que ça. Je n'aimais pas ce qui était froid, même si en tant que mage de Freya je n'avais aucun risque d'hypotermie mais je n'aimais pas cette sensation. Quoi que je préférait largement de l'eau à de la neige. Noble et mage d'Eris ? Est-elle membre des Sinistra ? Je râle un peu et fait apparaître un un gilet pour protéger mes bras et mes épaules de cette brume. Je m'approcha alors doucement, laissant les jeunes enfant profiter sa compagnie, je m'imposait jamais.

-Excusez-moi.....vous êtes de la famille Sinistra ?

Je me stoppais, laissant les enfants courire et joué autour d'elle, et de moi étant donner que je m’étais approcher. Ces enfants étaient clairement habituée à la magie de cette noble. Il fallait les laisser e profiter. Bien que j'aurais aimer avoir ma propre famille, j’admets que je n'était pas très douée avec les enfants. Une des raisons qui me motivais grandement à ne pas en avoir : j'allais être une mère horrible. En tout cas quand je voyais parfois que j'avais vraiment du mal avec eux, je ne pouvais pas m’empêcher de me demander ce que cela donnerait avec un enfant au quotidien. C'était peut-être pas plus mal d'être mage, même si les enfants sont notre avenir, je n'étais peut-être pas faite pour en avoir.
La jeune femme, porta donc son attention sur moi et s'approcha de moi. Je croissais mes main sur mon ventre, mon allure était bien différente de celle que j'avais d'habitude. Mais gardé mon style serait trop voyant et je me ferais vite repérée. Je préférais être différente de mes habitudes, après tout j'étais en quelque sort en fuite.

-Enchantée de faire votre connaissance, Anava mage de Freya.

Je ne voulais pas donner mon surnom, mon titre en quelque sorte. Si un soldat entendait le mot Corneille, et que j'étais dans els avis de recherche, il ne faudrait pas longtemps pour qu'on me retrouve.

-Comme tout mage qui se doit je sais un peu prés quel sont ceux sur Eileen. Mais peu de fois j'en ai rencontré qui était aussi noble. En tout cas je voie que votre don est bien apprécier par les vôtres.

J'aimais volontiers discuter et échanger avec les autres mages. Si les Rejetés étaient de la pires espèces,  mes confrères étaient sans doute ceux avec qui je pouvais parler librement. Même si le commun des mortels était des plus compatissant avec nous, seul ceux qui vivent ce que nous vivons peuvent nous comprendre.

-Je dois admettre, que Rosan est une bien belle région.....

Le contact avec la magie d'Eris s'était plutôt bien fait. Je savais que je n'étais douée socialement parlant. Je ne savais pas vraiment exprimer mes ressentis, j'étais maladroite, trop franche. Je pouvais faire des boulettes sans m'en rendre compte. Je faisais toujours donc très attention quand je m'adressais à des étrangers ou des personnes hautement placées. Au temps où je travaillais à la cour, le roi persistait à vouloir que je l'appel par son prénom, alors que de mon côtés je persistais à y garder les formes de politesses lié à son rang. Mais bon en dehors des rejetés, il était rare que cela se passe mal entre deux mages. Pourtant j'étais perplexe pour cette situation : devrais-je m’adresser à elle en tant que sœur mage ou en tant que représentante de la noblesse ?  Je ne voulais pas l'offenser, c'était la dernière chose que je voulais faire avec elle.

-Oui c'est la première fois que je viens, en quittant Loxy, cela à été l'endroit au quel j'ai pensé en premier. Étant lié aux éléments de Freya, Rosan et Aestus son pour moi des destinations prédestinées.

C'était des régions qui étaient parfaite pour moi. Bien que je n'étais pas sensible au climat comme tout ceux de mon peuple, j'avais une préférence pour tout ce qui était chaud. Tout comme elle, qui n'était pas touché par la chaleur, mais devait parfois se sentir un peu....perdue aussi prêt du désert. Une visite ? Pourquoi ? Au moins je connaitrais un peu plus la ville et son histoire. Tant qu'elle m'approchait pas des postes de sécurité ou de la caserne – à cause des avis à mon nom- cela devrait le faire.

-Avec plaisir. Je m’intéresse toujours à l'histoire des lieux que je visite, je passe du coup du temps au bibliothèque ou en mairie. C'est toujours plus plaisant quand une personne qui s'y connait, nous explique ce qu'il faut savoir.